Toute modification alimentaire peut être source de carence. Devenir végétarien ou végétalien est une démarche qui demande une organisation spécifique, ainsi qu’une attention à l’évolution de son état de santé (fatigue, difficulté de concentration, perte ou prise de poids).
L’alimentation végétarienne peut être facilement équilibrée du fait de la consommation d’œufs et de laitages, tant pour couvrir les besoins en vitamine B12, que le calcium, l’iode et le zinc. Les carences seront rares. Néanmoins, certaines femmes végétariennes peuvent développer un déficit en fer surtout en cas de règles abondantes. De la même façon, la couverture en oméga 3 peut être problématique pour certaines personnes. Cependant, les protéines à haute valeur biologique seront largement couvertes.
L’alimentation végétalienne est beaucoup plus à risque en fonction du métabolisme personnel et surtout si elle est mal équilibrée. Les protéines végétales sont carencées en lysine ou méthionine, deux acides aminés essentiels. Il est donc nécessaire de consommer à la fois des céréales et des légumineuses tous les jours pour avoir un apport en protéines végétales dont les acides aminés, tout en veillant à ne pas augmenter l’apport en glucides.
La vitamine B12 est systématiquement carencée dans cette alimentation, de même que la vitamine D car on les trouvent exclusivement dans les produits animaliers. Le fer, lui peut également être consommé en quantité insuffisante, et présenter des risques, d’autant plus chez les femmes à règles abondantes. L’apport en zinc, en oméga 3 et en iode sera très souvent déficitaire et nécessitera une supplémentation.